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Les poètes de la scène alternative de Berlin

Krimi: Mord in Sommières
 
 

2023, 364 pages
 
 
Disponible comme paperback
 
chez Amazon, 18 €
 
 
et comme ebook, 5 €
 
chez Amazon et Kobo (Fnac)

      Un livre, trois vedettes.
 
 
       D'abord, il y a Berlin, cette ville éternellement jeune, une île livrée aux vagues de la « mer Rouge ». La ville dont les habitants vivent à l'ombre du mur, broyés entre les mains des puissants.
 
       Mais ni frontières ni fils barbelés n'arrivent à entamer leur liberté.
 
       Puis, il y a l'amitié. Une amitié inébranlable que rien ne peut détruire. Une amitié qui base sur la confiance. Une confiance aveugle.
 
       Jusqu'au jour, où le monde extérieur s'en mêle. Où rien n'est plus sûr, où tout a changé. Où l'amitié est assez forte pour résister. Peut-être.
 
       Et, finalement, c'est l'heure de la libération de la littérature. Fini la dictature des gigantesques maisons d'édition qui décident ce que le public a le droit de lire. Fini la valorisation d'un livre uniquement par rapport aux chiffres d'affaires qu'il rapporte. Fini l'accès restreint aux best-sellers, réservé à ceux capables de payer les prix définis par la grande industrie.
 
 
 
       C'est la révolution de la littérature.
 
 
 
 
      La série de la « Chronique des poètes malchanceux » présente des intrigues policières dans le Berlin de la fin des années 70. Elles se déroulent à l'intérieur du milieu alternatif, à l'ombre du mur, dans les bars à la mode ou moins à la mode, sur les rives de la Havel et de la Spree... dans un Berlin où la bourgeoisie et les sans-abri vivent côte à côte, où richesse et pauvreté se courtisent.
 
       Le premier volume, dédié au « poète d'amour », emmène le lecteur au temps de la libération de la littérature et le plonge en plein mouvement alternatif.
 
       Curieusement, un mouvement très semblable s'est récemment développé en France, au cours de la deuxième décennie de notre siècle : Le monde des auto-éditeurs et des petites maisons d'édition, des tirages très limités et des impressions à l'arrière-boutique, des scènes ouvertes et des salons du livre fait partie du présent, de l'actualité française.
 
       Ce qui, à l'époque, se passait à Berlin-Ouest pourrait aujourd'hui se produire à Montpellier ou à Lyon ou à Bordeaux ou à Strasbourg...
 
       Parallèlement, la « Chronique des poètes malchanceux » est un persiflage de la bourgeoisie berlinoise face à l'intellectualisme et aux artistes, bref, des gens qui se prennent au sérieux.
 
       Mais elle parle aussi des préjugés et de la peur de ce qui est « étranger », de l'amour, de l'amitié et de la fragilité des liens mis en question par les influences de l'extérieur, du ouï-dire, du manque de confiance en l'être aimé et, par conséquent, en soi-même.